La fragmentation d'un galet infléchit son destin : la violence des ruptures détruit sa cohérence, anticipation de l'inéluctable destin des roches devenant sable et poussière.
Mais le câble suspend la dispersion en permettant le retour des fragments dans leur position initiale, et le monolithe rigide devient une structure modulable et fluide.
Dans le chaos engendré apparait une infinité de combinaisons, tout en conservant la mémoire d'un état antérieur. Ici, en effet, demeure la règle même de l'éphémère : il ne s'agit pas d'espérer ou de croire, il suffirait d'admettre.