L'existence de toute chose tient, plus qu'à la présence de la matière, aux mouvements qui animent celle-ci. Un léger déséquilibre est nécessaire pour induire l'instabilité fertile des particules, dans une dérive qui à la fois nous crée et nous emporte.
Même les structures les plus rigides contiennent un mouvement en gestation, pour libérer des formes à la fois prévisibles et pourtant incontrôlables. Dans la pierre segmentée et ré-assemblée, de légères imperfections engendrent une tension et une déchirure, ouvrant le passage du statique au dynamique.